Philippe de Villiers

Les élections présidentielles

De son vrai nom Philippe Le Jolis de Villiers de Saintignon, il est né le 25 mars 1949 à Boulogne (Vendée)
Il est Député européen

Après l'ENA, Philippe de Villiers devient sous-préfet démissionnaire de Vendôme (1979-1984), créateur de la radio Alouette FM (1981), secrétaire d’état auprès du ministre de la Culture (1986-1987), membre puis président du Conseil général de Vendée (depuis 1987), député de Vendée (1988-2002), député européen (1994-1997 et depuis 2004), fondateur et président du MPF (depuis 1994)…

Philippe de Villiers est souverainiste. Proche autrefois de Charles Pasqua, il navigue aujourd’hui seul, recrutant au sein de son Mouvement pour la France d’anciens du Front national, comme son bras droit Guillaume Peltier. Le « vicomte » est véritablement entré en politique en 1986, lorsque Jacques Chirac le nomme secrétaire d’état auprès du ministre de la Culture, François Léotard. Pourquoi le nomme-t-il à ce poste-là ? Tout simplement parce Philippe de Villiers a créé en 1977 la « cinescénie » du Puy-du-Fou (1977), le plus grand spectacle son et lumière de France. Autre lettre de noblesse de sa carrière : le 11 juin 1988, Philippe de Villiers est le député le mieux élu de France dès le premier tour avec 74,56% des suffrages.

En 1995, il se présente à la Présidentielle et échoue avec 4,7% des voix. Un échec qui va lui coûter cher, juste en dessous de la barre fatidique des 5% nécessaires à la prise en charge par l’Etat des dépenses de campagne. Au second tour, il appelle à voter en faveur de Jacques Chirac.

En 2005, il réapparaît en faisant campagne en faveur du « non » au Traité constitutionnel européen (TCE). S’il fait partie des vainqueurs au plan national, en revanche ses terres vendéennes le boudent cette fois-ci en votant majoritairement pour le « oui ». Le 11 septembre de la même année, il est le premier à annoncer officiellement sa candidature à l’Elysée en 2007 autour d’un nouveau slogan : « Pour un patriotisme populaire ». Il n’est pas assuré de trouver les 500 parrainages : son ancrage entre « les déçus de Sarkozy » et les « lassés de Jean-Marie Le Pen » lui laisse peu de place.

Dernier livre paru : Les mosquées de Roissy, Albin Michel, 232 pages, 19 euros.

 

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